Mon pépé,
Je puis te dire qu'il porte la bonté sur son front
Que j'aime ses mains fermes et tendres à la fois
Que son coeur est comme un feu sous la pluie
Vers toi je cours sauf ce mois d’août 2005!
Oui il est bien de ceux-là.
Je peux le voir simple et droit
Fort d'avoir tant travaillé ses fils électriques
La peau burinée de mille passés
Un pont de pierres sèches
Oui il est bien de ceux-là.
Peut-être je pourrai te le conter fier
Patriarche lourd de son histoire
Grand chêne aux branches innombrables
Le refuge ultime sous l'orage ce ne serait pas mentir
Car il est bien de ceux-là.
Alors dire que ses yeux brillent de toute la sagesse du monde
Que nulle question ne trouvait ses lèvres closes
Une source au murmure toujours renouvelé
Un ruisseau jamais tari
Je me trahirais si je disais cela.
Peut-être me faut-il juste accepter
Sans l'écorcher sans le bénir
Sans l'abîmer pourtant il est mieux que cela
Puisqu'il est de ceux dont on ne dit rien cet époux Qu'il est juste de ceux-là ce papa et grand papa là
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