la vie

13.4.06

Partir avant les miens

Que la vie est cruelle. L'année 2005 tu vas toi aussi t'en souvenir longtemps! Tu penses qu’Anne-Lise est à bout de souffle ? A cause de ce satané cancer vous vous êtes connu puis c'est déjà la séparation zut chienne de vie. Je ne cesse de me rappeler ce que ta maman te

conseillait : « pense à toi très fort, tu as déjà fait beaucoup pour elle, as tu le droit d'aller encore au delà? » Je me trouve entre le marteau et l’enclume rôle pas facile, mais qui me tient à cœur car je te jure sur ce que j’ai de plus cher au monde, je vous aime vraiment TOUTES LES DEUX. Vous êtes jumelles : Amour pour les autres, toujours disponible, intelligente, bons conseils, Beauté je n’ai pas été déçu par les photos que j’ai pu voir

grâce à Je, elle devait être très belle, elle l'est toujours pour moi et restera une superbe jeune femme! La métamorphose de son corps, c’est ce qui doit être le plus difficile de vivre ! Déjà avec la vieillesse qui elle met des années ce n’est pas facile, mais ont s’habitue à ne plus passer devant les miroirs…

Revenons à vous deux, la liste de vos points communs est longue …

J’ai lu à l’instant le dernier message de Pix pour Roman : Monique, a l'aube du 25 décembre, je ne fais que 1 voeu celui que roman passe encore et encore des moments inoubliables,des moments tendres de pures complicité entre sa mamie et lui!!!!Continue de laimer ,le chérir,continue encore et encore ce combat!!!passez 1 noel en famille de tendresse,de partage et de joie !!! je pense a ma grande soeur qui sera seule , mais on sapelera grande soeur,

car meme absente tu illumines mon coeur....monique, fais de tendres calins a roman !!!!**** JOYEUX NOEL A VOUS ********tres affectuesement, pixel

Petite foule danse Autour d'un corps s'endormant Douceur immense Pour le départ d'un parent Calmement Peint aux couleurs de l'artifice Des bleus lisses et roses et blancs Et lentement Visages tendres sur l'herbe glissent Se sourient en chuchotant Et sans le moindre tourment Ils fêtent mon enterrement Cendres folles et s'envolent Sous les yeux pâles et contents Et s'unissent aux lucioles Pour vivre un dernier instant Et à jamais Restent en suspens Et j'ai souvent souhaité Partir avant les miens Pour ne pas hériter De leur flamme qui s'éteint Et m'en aller En gardant le sentiment Qu'ils vivront éternellement Et simplement Qu'ils fassent que la nuit soit claire Comme aux feux de la Saint-Jean Que leurs yeux soient grands ouverts Pour fêter mon enterrement Père et mère, sœurs et frères Je vous aime puissamment N'adresser aucune prière Où que j'aille je vous attends La poussière Vit hors du temps Il faut rester à la lumière Dansez, buvez en me berçant Que je vous aime en m'endormant

Daniel Balavoine