Sermon sur la montage. Lithographie coloriée. ©Collection The Provincial Museum of Alberta. PMA:J99.1961. Comme les Dix Commandements de Dieu reçus par Moïse sur le mont Sinaï, le Sermon sur la montagne de Jésus est une révélation intime d'une sagesse dont la profondeur laisse l'esprit humain perplexe.
« Ce très beau système du soleil, des planètes et des comètes » ne doit pas être attribué à quelque « nécessité métaphysique aveugle », mais « ne peut venir que du conseil et de l'empire d'un Être intelligent et puissant » qui gouverne toute chose « non pas comme l'âme du monde, mais comme Seigneur de tout.» Isaac Newton, Philosophiae naturalis principia mathematica (Principes mathématiques de la philosophie naturelle) Au siècle des Lumières, le christianisme et l'esprit de « fanatisme » que certains l'accusaient de susciter firent l'objet de nombreuses critiques pénétrantes. Des penseurs comme Voltaire et Diderot s'en sont pris avec virulence à la superstition et à l'irrationalité de certaines parties de la vision du monde chrétienne. Cet assaut dévastateur a fait apparaître une nouvelle image de Jésus comme Pédagogue du sens commun. Pour un grand nombre de penseurs des Lumières, la beauté et la sagesse du message de Jésus n'étaient pas liées à ses origines surnaturelles mais à son universalité et à sa compatibilité avec la raison. Les philosophes ont disséqué le Nouveau Testament et ont longuement scruté les documents historiques en quête du « vrai Jésus », l'individu en chair et en os, dont les enseignements éminemment rationnels étaient perçus comme la sécrétion d'une personne extraordinairement sensible. Les enseignements de Jésus faisaient autorité non pas parce qu'ils avaient été proférés par le Messie, mais en raison de leur validité intrinsèque. www.virtualmuseum.ca/.../theme-fr-11-6-sec.html.
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