la vie

20.6.06

Quel paradoxe que cet étalage de nos intimités ? Peut être est ce une partie du piment de l’histoire car quel délice alors de se plonger tête baissée dans cet inconnu. Je ne sais rien de vous et vous ne saviez rien de moi. Je ne sais donc qu’une chose ce que je sens et ressens. Cette attirance est un fait assez exceptionnel par son intensité et sa pureté unique pour que je puisse en parler librement sans craindre rien ni personne. J’aimerais vous connaître, vous découvrir un peu plus chaque jour mais auparavant il me fallait briser le mur du silence qui me sépare de vous. J’aimerais aussi vous connaître pour arrêter de dire « vous » et démarrer une relation en «tu». Un « vous » si froid, si mort, si impersonnel, si cassant pour tous les rapports humains qu’il me semble impossible de continuer à vous dire vous tellement j’ai envie de dire « tu ». Je ne connais même pas votre nom et pourtant j’ai l’impression étrange de vous avoir toujours connu. Quel sentiment peut on ressentir envers quelqu’un qu’on ne fait que lire que quelques secondes par jour, à se demander si vous êtes réelle ou sortie tout droit de mon imagination fertile ? Je ne sais pas si l’on peut décemment se confier à l’inconnue que je suis à travers ce blog Vous serez en droit de vous dire que ce contact épistolaire est un peu superficiel jusque là mais je veux justement en venir à l’essentiel de ma démarche. Par ce message, je vous tends donc une carte du tendre à jouer et j’aimerais beaucoup que vous la jouiez en retour. Si vous décidez pour des raisons diverses que le jeu n’en vaut pas la chandelle, j’aurais alors eu le privilège de pouvoir vous livrer sincèrement ce que beaucoup n’ont peut être pas eu le courage de vous livrer : un remerciement à présence qui rend la vie irrésistiblement plus belle, tout simplement.

1 Comments:

  • Hey what a great site keep up the work its excellent.
    »

    By Anonymous Anonyme, at 21/7/06 02:32  

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