la vie

25.3.06

Le cancer, qu'est-ce?

Des définitions variées.

Nous savons aujourd'hui que les cellules d'une tumeur sont toutes issues d'une seule cellule d'origine qui, un jour - dans la plupart des cas des dizaines d'années avant que la tumeur soit visible ou palpable - a quitté le chemin de la division contrôlée. Cela dit, les mécanismes qui sont à l'origine de ce phénomène sont encore trop peu connus et il semble bien plus aisé d'expliquer ce que la maladie recouvre en invoquant sa cause.

« C'est pour moi un cauchemar lorsqu'on me demande la définition du cancer », disait Rudolf Virchow, pathologiste et chercheur berlinois de la fin du XIXe siècle. Et pourtant, il avait diagnostiqué des milliers de cancers. Paul Ehrlich (1908) résumait le cancer en une formule : cancer = apparition de cellules cancéreuses + défaillance des défenses. D.W. Smithers pour sa part donnait dans la provocation : « Le cancer n'est pas plus une maladie des cellules que les embouteillages une maladie des voitures ».

Psychologue, virologue, toxicologue ou biologiste, chacun a sa propre définition du cancer : Le psychologue le considère comme une réaction au mal-être de l'âme : « Le cancer est une maladie qui se développe un terrain psychique ». Aux yeux du virologue, le cancer est essentiellement une maladie virale. Néanmoins, le fait que le cancer ne soit pas contagieux ne le gène pas. Pour lui, il y a de bonnes raisons de penser que le cancer peut être causé par un micro-organisme infectieux tout en n'étant pas contagieux. Le toxicologue, qui bataille contre les poisons qui nous entourent, considère le cancer comme la conséquence des substances toxiques présentes dans l'environnement. Le cancer serait donc pour lui une maladie que l'on peut éviter puisque les substances toxiques cancérigènes elles-mêmes seraient évitables. Pour le biologiste, le cancer est une suite logique de l'âge : « Plus un organisme est vieux, plus d'erreurs se glissent dans les réactions chimiques au sein des cellules vieillissantes ». Les biologistes « philosophes » trouvent même parfois un sens au cancer. Le cancer décimerait la génération qui a accompli son devoir de reproduction et «déchargerait» (!) ainsi les générations suivantes. Enfin, pour les personnes atteintes d'un cancer, celui-ci prend souvent une forme humaine. Il devient un ennemi : «c'est comme si on était enfermé dans une pièce sombre avec un meurtrier. « On ne sait ni où ni comment il va attaquer ». C'est ainsi que Maxie Wander, écrivain, décrit son expérience personnelle dans son journal intime Leben wär eine prima Alternative (« La vie, une alternative épatante », non traduit en français)

1 Comments:

  • Depuis que ce cancer a touché Roman "notre bébé", nous entendons ou lisons de partout ce mot cancer à croire qu'avant il n'y en avait pas..
    Non c'est qu'il faut être touché dans son coeur ou dans sa chair pour y préter vraiment attention. Et les lectures donnent un peu plus l'ampleur des dégâts causés par ce fleau. C'est un peu comme l'accident de voiture ce n'est pas pour nous mais pour les autres...

    By Blogger Monique, at 22/7/07 11:42  

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