la vie

25.5.06

Nous ne devons pas taire nos souffrances. Seul, mais aussi et de plus en plus avec l’aide des autres grace notament aux forums nous devons partager nos expériences, nos émotions, nos pleurs avec d’autres personnes qui traversent la même épreuve. Et ainsi, nous apprivoiserons peu à peu l’insupportable. Le temps ne change rien à rien et je revis en permanence cette annonce. Je n'y peux rien. Je n'accepte pas, n'accepterai jamais cette maladie sournoise, qui a privé ce merveilleux petit bambin d'un avenir. Je ne crains pas la mort désormais, qui sera un cadeau, un soulagement, puisque je suis sûre qu'il sera près de moi, comme il l’a été chaque jour avant cette saleté de cancer. Je sais bien que - hélas ! - des milliers de mères et alors que je ne suis que l’une de ses grands-mères dans le monde vivent les affres de cette douleur sans fond, sans fin. Quand on me dit cela, je suis irritée et réponds toujours que le malheur des autres ne peut en aucun cas soulager le mien, au contraire. Comment peut-on croire que cet argument servirait un tant soit peu à relativiser ma douleur ? Je pense que ces mots, qui se veulent de consolation, ne sont que conventionnels et vides de sens, pour ceux qui les prononcent, leur seule excuse étant qu'ils croient bien faire et surtout qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent (et c'est tant mieux pour eux !!).

1 Comments:

  • Really amazing! Useful information. All the best.
    »

    By Anonymous Anonyme, at 21/7/06 02:33  

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