la vie

25.3.06

La famille idéale

Ceci est l'histoire de la famille F, du moins "la première tranche de vie" de cette famille. Après sa journée de travail, Papa prend le chemin du retour comme beaucoup de monde. Arrivé à son domicile sur le coup de 20 heures mais parfois plus tard, sa femme l'embrasse et l’accueil et les enfants sautent au cou de leur Papa et oui en ce temps là!!!! ? Mais aussi que si c’est un jeudi qui devriendra un mercredi du reste, tout comme un samedi car pas d’école le lendemain. Les autres soirs les enfants sont déjà depuis longtemps au lit. Et de suite après le repas il profite de son temps des « toilettes » pour avancer dans la lecture de ses périodiques."Le temps nous est compté", se dit-il, "mettons donc à profit chaque instant pour mener à bien le combat contre les minutes qui passent inexorablement trop vites ". Maman à ce propos a tout prévu : comme elle le fait chaque soir de chaque semaine, le repas est prêt. Oh ! Quelque chose de nourrissant mais de pas trop lourd quand même car il faut avoir toute sa tête et ses pleines facultés mentales pour réaliser encore après : toute la partie paperasse : devis, facture, comptabilité ….. "Les affaires de chacun des deux véhicules sont préparées pour le lendemain, car pas une minute à perdre une minute multipliée par le nombre d’ouvriers multiplié par tous les jours ouvrables coût trop onéreux à une entreprise. (Bonne organisation = bonne rentabilité) Qu'elle est belle cette famille, respectueuse, envers les aînés en ce temps là la famille représentait beaucoup! alors que JL s’affaire à penser rentabilité pour combler toute sa petite famille. Les gamins sont insouciants comme tous les enfants de leur âge. Ils sont heureux et toujours de bonne humeur… Ils sont faciles, pas de soucis que du bonheur et oui cela existe aussi! JL profite du repas dominical pour demander si tout le monde a bien préparé ses devoirs. "Bien entendu lui répondent ses enfants en pouffant de rire ! C'est un rigolo notre papa ! Quelle joie de retrouver ses jouets et ses jeux, à la ferme du bonheur dans le département 51 (Marne) en Champagne! . Les discussions dans la voiture vont bon train à ce propos. Sauf pour le petit "Pascal", qui lui dès le tournant de la rue se trouve déjà dans les bras de Morphée… On gare la voiture et en route pour les jeux, les grands vont s’affairer aux travaux mais cette fois c’est pour soi. Le dimanche soir il est content de voir que sa femme et lui ont réalisés encore un bon bout de travail, ses enfants sont toujours là à attendre qu'ils aient fini pour pouvoir rentrer. Ils sont tous un peu fatigués mais si joyeux ! Et le coeur serré, on se dit que demain il faut recommencer une nouvelle semaine ! La journée est finie, les enfants sont au lit et Papa et Maman se disent combien ils ont de la chance d'avoir une famille si unie et en paix alors que le monde autour est si terrible. Combien ils en ont de la chance ! Ressemblant et différent donc, dérangeant et troublant, sans que je puisse d’ailleurs clairement établir les limites entre la différence et l’identité. Voilà pour la petite histoire de la famille idéale.. Autrui est autre chose qu'un objet posé là, occupant de manière neutre un peu d'espace, il est une présence. Le mystère d’une présence, inquiétante et rassurante à la fois. Ignorer autrui est s’ignorer soi même, c’est refuser d’où on vient… J'espère que vous ferez tout pour poursuivre dans le respect de l’autre. Si vous êtes ce que vous êtes c’est grâce à autrui ! N’oubliez pas ! Je que je n'ai jamais eu honte de la cotte de bleu de ce Papa, puisqu'elle contribuait à nourrir notre famille... Je veux dire par là que c'est grace à son dure labeur que nous ne manquions vraiment de rien. Et que même s'il avait été qu'ouvrier cela ne m'aurait pas dérangé plus.... Il est arrrivé sur Paris une valise et quelques sous en poche il s'est retrouvé dans un foyer pour ouvriers avec des marginaux des gens qui buvaient pour oublier ... Il n'avait que 17 ans! Dès le lendemain heureusement un couple d'amis de sa famille l'a héberger, puis il sait trouvez une chambre chez une dame âgé à Bois Colombe, il devait traverser tout Paris pour embaucher se levant à l'aube! Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières... Mais à entendre les revendications actuelles cela me fait réfléchir vers qu'elle France nous allons...