Ceci est pour toi, pour t'aider à ne pas douter... mais plutôt "conjuger" avec la conviction... Le doute, la conviction et moi. Le doute, un mot, un sens. Une petite chose maligne et sournoise. Ca glisse, ça s'infiltre partout: même dans les petits recoins dont on ignore l'existence dans notre propre cerveau. Un coup de maître, une bataille inégale. On lutte tous contre le doute, il nous tord l'esprit, le liquéfie en une sauce ignoble dans laquelle le corps s'englue, pour se noyer. Maintenant la conviction. Lointaine, bosseuse . Mais beaucoup plus profitable. Et , pour ce qu'il en est du moi: une bouche à mot, un puit à bouquin. Je bosse, je rame, je vole haut, je m'écrase, je me regonfle, je virevolte, et avance. Je suis tellement préoccupée par les autres existences, que je choisie, et cultive pour les rendrent le plus intéréssantes possible. Je sacrifie parfois mon moi. (Pendant que j'y suis je continue pour moi! Je m'intéresse plus à la vie des autres, enfin des autres d'ici, des états d’âme de chacun... Quel intérêt puisque je n'ai aucun remède a leur malheur. Et puis j'ai tellement de documents à lire, de chose à tâter, à toucher, à explorer. J'ai peur, non, j'ai la tête encombrée de détritus inutiles. Et j'ai perdu jusqu’à notre numéro de téléphone. Quel réconfort, d'avoir sa bulle, quel réconfort de se sentir bouger, évoluer, d'absorber un monde vu toujours de façon différente. "Je veux." Comme ça. "On a tous nos intérieurs, nos petites choses. Ce qui fait au fond de nous, nous qu'on est tout de même quelque chose..."Je pense, je réfléchis. La maladie cette saloperie ce cancer qui dévore à belles dents. Tout va très vite. Trop ? Non, enfin presque. Je ne sais pas je n’ai jamais su, le saurai-je au moins ?). J'ai pas le bon repère en ce moment, je me laisse guider, pas le temps de toucher le fond, ni de voir où il est. J'ai l'impression de jouer un rôle dans ma propre vie, je contrôle plus grand chose, je suis en phase "improvisation" sur toute la ligne. Ou vais-je, je sais pas, mais j'y vais ça c'est sur. Pas de [Mod' rebrousse Chemin]...Pas grave, on fait avec, on se la joue à la Jeanne d’arc. En évitant les coups bas de la vie et prenant son élan. C'est comme ça. C’est épuisant. Mon père, j'ai péché ...enfin, j'ai écouté mon désir.J'ai encore plein de bouquin que je n’ai pas lu, "introduction à la psychanalyse" de Freud, "Manifeste du surréalisme" d'André Breton, "L'éloge de la folie" d'Erasme... ... Quel sera ma punition ? La connaissance remise à plus tard!!?!! Trop tard ? Ceci aussi te concerne non? Ne dites pas que vous n'avez pas le temps. Vous avez exactement le même nombre d'heures par jour qu'ont eu Pasteur, Michel-Ange, de Vinci ou Albert Einstein... La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit. A quoi bon aggraver notre tort par la haine ? [V Hugo