la vie

28.5.06

Comme il est tentant de demander des miracles, et comme il est agréable de s'entourer de mystères. Mais comme il est dangereux de chercher des preuves irréfutables, pour croire enfin ! Qu'elle serait donc la valeur d'une telle foi ? Ils sont nombreux ceux qui se sont attachés à des phénomènes mystérieux pour bâtir leur foi. Et ceux là sont toujours tombés de très haut lorsque le dit phénomène est expliqué au grand jour. Canulars, jeux de lumières et faux témoignages sont autant d'artifices que certains savent manier avec beaucoup de talent. Il n'est pas bon que la foi repose entièrement sur un miracle, ou un mystère. D'ailleurs, lorsque les scribes demandent à Jésus de leur montrer un signe, il leur répond: "Génération adultère, vous demandez un signe, mais il ne vous sera donné que le signe du prophète Jonas" - Matthieu 12.39 -. Ce qui voulait dire: le signe de la résurrection de Jésus le troisième jour. Pourtant des miracles, il s'en est produit beaucoup, et il s'en produit encore bien sûr, un peu partout dans le monde. Mais cela n'est pas essentiel à l'accomplissement de l'oeuvre de Dieu. Ce n'est qu'une aide ponctuelle. D'ailleurs, bien souvent, ce n'est que plusieurs années après l'évènement que l'on en apprend l'existence. Très souvent, les personnes qui rencontrent un fait mystérieux n'en parlent pas immédiatement. Ils n'en ressentent pas le besoin car ils voient bien que le message est au-delà des mots, au-delà de la compréhension humaine. L'évènement doit se mûrir intérieurement. En parler risquerait d'en détruire l'essence même. D'ailleurs Jésus, qui guérissait miraculeusement les gens, disait : "Garde-toi d'en parler à personne" - Matthieu 8.4, 9.29 -. Nous aimerions tant que les miracles d'hier et d'aujourd'hui soient connus et reconnus au grand jour ! Et pourtant : "Heureux ceux qui croient sans avoir vu" - Jean 20.29 -. Mort La mort est un mal immense. Elle est sans retour, et sans espoir. Elle n'est jamais acceptable, ni pour l'enfant qui ne demande qu'à vivre et s'épanouir, ni pour l'ancien qui ne demande qu'à partager son savoir. Et que dire de celui qui reste pour constater, impuissant, la disparition de celui que l'on aime tant. Oui, la mort est le plus grand mal que je connaisse. Et pourtant la mort est naturelle. Bien des gens se retranchent derrière cet argument pour tenter d'accepter l'inacceptable. Je ne peux m'y résigner. Quelle valeur aurait la vie d'un homme aujourd'hui ? La vie n'a-t-elle de valeur que le temps qu'elle est vécue ? Ne sert-elle qu'à transmettre un peu de vie, et brûle-t-elle comme un feu de paille la mort venue ? Non, la vie de chacun a une valeur infinie. Et l'infini ne se limite, ni en temps ni en densité. Je crois vraiment que la vie d'une personne est unique, insaisissable, et que rien ne peut la détruire, même pas la mort. La vie en elle-même est une valeur sainte, car elle est don de Dieu. S'il m'est impossible d'accepter la mort comme une fin en soi, je dois la comprendre et me préparer à la rencontrer. Car elle m'est inéluctable évidemment. Je serai prêt lorsque je pourrai dire: "Je ne crains pas la mort, car ma vie sur terre a été source de beaucoup de joie pour tous ceux qui ont croisé ma route". Bien sûr, aujourd'hui, je peux également me dire en moi-même: "Non, vraiment je ne crains pas la mort", car à vrai dire, je n'y ai jamais songé. Mais, dans ce cas, je ne suis pas si sûr d'être aussi serein le jour venu. Heureusement, j'entends cette voix nous dire: "Il essuiera toute larme de leurs yeux: de mort, il n'y en aura plus; de pleur, de cri et de peine, il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allé." - Apocalypse 21.4 - Oui, vraiment, que ce règne arrive !

1 Comments:

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    By Anonymous Anonyme, at 21/7/06 02:33  

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