la vie

7.6.06

La lune ne plus revenir nous éclairer,
les chemins ne plus savoir où aller.
Les chiens peuvent se laisser museler,
le lierre accroché se faire arracher,
la forteresse battue en brèche se renier,
l'océan en avoir marre de se faire rouler.
Les lettres veulent s'en aller au panier,
l'horizon se fatigue à s'embrumer,
le sommeil peut bien m'oublier.
Les yeux ne savent plus où se poser,
les fenêtres se tiennent à carreaux brisés,
Les églises ne se font plus prier.
Les pierres rouges ont fini de saigner,
les trains s'entraînent à dérailler,
le poisson dans son bocal s'est enfin noyé,
la mort peut bien me rappeler,
puisque tu as cessé pour moi d’exister...

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