la vie

29.5.06

Ici je prends congé des vocables je me suis trompé croyant la poésie capable de la plus cicatrisante prose mais non les routes de la terre ne mènent jamais qu'à la terre. Il me reste une banale existence et quotidienne pour dire mon amertume de vivre à ceux que j'aime et qui m'oublient n'approche pas tu es au seuil de l'innommé où ma vie se malmène d'une peur antique n'approche pas les mots désassemblés viennent au jour n'approche pas perdue en moi ton visage n’est plus qu’un souvenir