Ici je prends congé des vocables
je me suis trompé croyant la poésie
capable de la plus cicatrisante prose
mais non les routes de la terre
ne mènent jamais qu'à la terre.
Il me reste une banale existence
et quotidienne pour dire mon amertume
de vivre à ceux que j'aime et qui m'oublient n'approche pas tu es au seuil de l'innommé
où ma vie se malmène d'une peur antique
n'approche pas les mots désassemblés viennent au jour n'approche pas perdue en moi ton visage n’est plus qu’un souvenir
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