la vie

4.5.06

La liberté de l'âme Emmené par mon imagination,
mon esprit entre en lévitation ;
gravitation perpétuelle autour du soleil,
j’écris pour brûler mes peines et côtoyer l’air du ciel.
Au centre de mon clavier se trouve ma liberté.
Penchée sur les mots,
j’épanche tous mes maux et gère la commutation de mes faiblesses,
en une portion de pure sagesse.
Cet art est mon repère, état où tout s’opère ;
où la colère se tasse, jusqu’à se fondre sous terre,
et où les pleurs s’assèchent jusqu’à ne plus paraître.
Espoir et thérapie, l’écriture est salvatrice.
Des âmes endeuillées et décimées,
elle est la cicatrice.
Oh, le vide, la joie, le triste, le noir…
mon cœur se noierait sans la poésie,
j’ignorerais la paix ;
magie sans pair qui sait rendre à l’obscur,
son côté clair.
Alors j’écris et je m’élève,
vers le pays des rêves,
pour rencontrer les Dieux qui ont crée les mots.
Et là devant eux, je m’incline,
car leur invention divine est une parcelle de ma vie,
merveille, qui depuis l’enfance en moi, grandit.
Et je pense et danse avec les mots,
tel un peintre avec son pinceau ;