la vie

15.5.06

Bon Anniversaire pour notre "Papy" Toi vieillir ? Voyons donc ! Disons plutôt que... depuis le jour de ta naissance,le prix du pain a augmenté de 200%, du lait de 225%, de la viande de 325% et les ORANGES « ne sont plus achetables ni comme fruit ni comme jouet » pour le Noël ! Elles ne feront plus le bonheur de nos enfants en périodes de fêtes!. Toutefois sur le sujet du vieux, je ne sais pas de société plus mal barrée que la nôtre. Si nous ne sommes pas incompétents, alors nous sommes de mauvaise foi. Nous faisons tout pour dramatiser la vieillesse, tout pour la rapetisser, la rendre déplorable et la disqualifier. Oui, il se cache du "petit" dans notre regard moderne sur le vieux. Petits vieux, petites vieilles qui font des petits dodos, des petits pipis, ils prennent des petites marches, des petites pilules, ils reçoivent de la petite visite, un petit-fils, une petite-fille, ils mangent comme des petits oiseaux et puis meurent comme des petits poulets. La sensibilité de la durée n'existe tout simplement pas. La valeur du temps s'annule depuis que, dans notre esprit, tout ce qui dure perd des plumes. Il pleurera à chaque ride, il maudira ses cheveux gris, il paniquera au premier mal de dos, au premier signe d'arthrite, celui pour qui la beauté se résume tout entière au look de la jeunesse. Nul ne sait plus assumer ses pertes de mémoire et plus personne ne sait boiter. Personne ne se vante de son grand âge, la durée n'en impose plus. Nous ne préparons pas notre vieillissement. Nous préparons notre retraite comme on prépare ses vacances mais nul n'envisage réellement sa vieillesse. Nous la nions plutôt, nous la craignons et nous renouvelons les mots pour cacher nos frayeurs : âge d'or, troisième âge et autres inepties. Comme si le mot vieillard était déjà trop vieux. Au fait à partir de quel âge le devient on?. Je ne dis pas que vieillir est agréable. Mais on meurt à tous les âges, on est malade en été comme en hiver, on déprime à n'importe quel moment de sa vie, les crétins se retrouvent fréquemment et partout dans la colonne de la vie et j'ai connu trop de vieux et de vieilles qui rebondissaient mieux que certains jeunes prématurément épuisés pour m'inquiéter sérieusement du temps qui passe. Je crains la maladie, je crains le gagaïsme, je crains le scandale de la souffrance et de la perte. Mais je ne crains pas mon âge et tous les âges que j'atteindrai. Je me propose d'embrasser chacune des années qui me seront données. Nous devrions respecter nos vieux parce qu'ils sont vieux, un point c'est tout. Les vieux sont des pierres et des monuments, des arbres tutélaires, des âmes sculptées par le temps. Les vieux sont des témoins principaux. Ils représentent le temps passé et ce sont eux, l'histoire. J'espère ma vieillesse comme j'ai espéré toute ma vie. J'aurai la peau comme une écorce très ancienne, profondément ridée. Je serai honorable mais je serai armé. À la pointe du fusil, je forcerai les jeunes à écouter mes banalités et à-propos. Et je tirerai un coup de semonce au premier qui me proposera une petite collation, un petit voyage en autobus, voir un petit n'importe quoi. Tous les vieux devraient être armés... Le monde a toujours été le théâtre de deux conceptions opposées de l'humanité. D'un côté, les partisans de la justice et de l'équité. De l'autre, les adeptes de la puissance, de l'égoïsme et leurs préoccupations hédonistes. Dans la fable de La Fontaine, les premiers, idéalistes, sont les agneaux, alors que les seconds, pragmatiques, agissent comme des loups. Mais la raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ? Et doit-elle toujours triompher ? A notre époque où le "chacun pour soi" semble l'emporter, une partie de l'humanité s'est mise à faire vivre ses idéaux sociaux et économiques. Une troisième voie a émergé pour dépasser le clivage entre idéalisme et cynisme. Elle s'exprime dans une série de concepts nouveaux : développement durable, protection de l'environnement, commerce équitable, finance éthique... C'est cette voie que s'efforce de définir un terrain d'entente entre ceux qui vivent dans un idéalisme naïf et ceux qui disent "après moi, le déluge". Il s'agit non pas tant de rompre avec le capitalisme que de le réaménager, le réorienter.

2 Comments:

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    By Anonymous Anonyme, at 21/7/06 02:34  

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