la vie

30.5.06

… les sanglots rendaient mes explications entrecoupées par des « blancs » pendant lesquels je tentais de retrouver mon souffle et ma voix Trop de douleur, trop de malheur, trop de fureur, Le corps souffre, je tombe dans un gouffre terrible, La largeur, la profondeur de ce trou vertical fait peur. J’observe le fond en tenant bon, ce n’est pas possible ! Je ne peux retenir mes larmes, elles coulent à profusion, Le visage se creuse par les rivières de ces perles, Qui se déversent dans un océan aux tons « vermillon ». J’observe l’immensité de cette eau qui semble éternelle ! L’incertitude, le doute me coupent les cordes vocales, Seuls les sanglots s’échappent de ma bouche attristée, Qui tremble de frayeur à la moindre nouvelle orale. La vie peut être belle mais elle peut être cruelle, En un instant, tout peut basculer très très vite, Alors, de grâce, oubliez vos ridicules querelles, Que je puisse observer que le bonheur existe…