la vie

31.5.06

Le petit prince et les étoiles « - Ce qui est important, ça ne se voit pas... - Bien sûr... - C’est comme pour la fleur. Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c’est doux, la nuit, de regarder le ciel. Toutes les étoiles sont fleuries. - Bien sûr... - Tu regarderas, la nuit, les étoiles. C’est trop petit chez moi pour que je te montre où se trouve la mienne. C’est mieux comme ça. Mon étoile, ça sera pour toi une des étoiles. Alors, toutes les étoiles, tu aimeras les regarder... Elles seront toutes tes amies. Et puis je vais te faire un cadeau... Il rit encore. - Ah ! petit bonhomme, petit bonhomme j’aime entendre ce rire ! - Justement ce sera mon cadeau... ce sera comme pour l’eau... - Que veux-tu dire ? - Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns, qui voyagent, les étoiles sont des guides. Pour d’autres elles ne sont rien que de petites lumières. Pour d’autres qui sont savants elles sont des problèmes. Pour mon businessman elles étaient de l’or. Mais toutes ces étoiles-là elles se taisent. Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a... - Que veux-tu dire ? - Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! Et il rit encore. - Et quand tu seras consolé (on se console toujours) tu seras content de m’avoir connu. Tu seras toujours mon ami. Tu auras envie de rire avec moi. Et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir... Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alors tu leur diras: "Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire !" Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour... »

Le coeur à l'envers, Tu ne te souviendras de la vie que les griffes, et les mots cancer,
protocole, chimio plus violents que des gifles. Tu te perdras à te chercher, et dans leurs bras, à les aimer.
Tu n'oublieras rien de ces lits et des autres enfants en pleurs
et leurs lèvres avides, la douleur de n'être que toi,
si seul, tu laisseras aux autres, le soin de vieillir... Ils ne verront jamais le bout de tes ailes,
ton visage marqué du sceau des inutiles
ne touchera pas leurs yeux fragiles.
Tu passeras inaperçu dans ce monde de voyants,
ta vie à découvert, ne valant rien,
dans ce siècle de la pénombre,
Tu ne seras le Petit Prince que de nous tes proches,
et Des amis qui souffrent du même mal que toi...

Perdue dans l'univers,
Je m'enfuie vers l'infinie,
Sur ce chemin imaginaire,
Où est tracé ma vie.
Je m'envole,
je reprend ma liberté,
Car j'ai encore le droit de rêver,
De m'échapper.....
De m'évader...
Pour ne plus penser à ce qu'il m’a fait subir,
Car il m’a enchaîné, ce cancer
Et tout ce que je peux faire pour oublier,
C'est beaucoup dormir et Rêver.
Comme nous aimerions pouvoir te décrocher la lune
Mais tu vois nous ne pouvons que faire
semblant de saisir le soleil....

Les mots que tu m'as dits avant je les avais attendus mais je n'aurai pas dus ce sont à cause d'eux que je pleure. Maintenant dans mon lit " en silence" j'ai laissé les larmes couler tant de fois. Ces mots que tu ne peux plus dire m'ont permis de me rendre compte que jamais je ne pourrais t'oublier, t'effacer de mes pensées mon doux Bébé. Pourtant ce sont les mots que je t’ai dit qui ont tout construit qui m'ont démolie qui résonnent à l'infini comme un châtiment que je m'inflige tout le temps. Oui les mots ont un pouvoir ils peuvent construire l'espoir ou le désespoir. Mais je sais il existe le silence ça peut être une force ou bien une atroce souffrance pourtant j'aurais tant aimé que tu ne le laisses jamais s'installer et que tu me prennes dans tes bras même quand je n'avais pas froid mais jamais plus tu n’y parviendras.. J'aurais tellement aimé que tu me dises des mots qui auraient illuminés mes yeux qui auraient rallumé la flamme de mon coeur mais ce cancre nous a pris aussi ces petits bonheurs, nos moments de joies, ces partages rien que toi et moi... Les mots que tu ne peux plus prononcer ont détruit ma vie, Mais moi je te les dis. Je t'aime à l'infini !!!!!!!!

L'ouverture du coeur c'est tout un programme, et c'est même l'essentiel de notre venue sur terre, je pense.... Oui, quoi de plus important que de s'ouvrir à soi-même, aux autres, à l'univers, afin de laisser la vie entrer et sortir sans être en conflit.

30.5.06

Je remonte quelque peu du fond de l'abîme où j'avais plongé ... et nous ne savions pas trop bien comment l’appréhender ! Je me débats avec mes vieux démons, la nuit venue, nervosité, angoisse, peur de l'avenir même très proche... les vieux démons ne s'envolent pas mais on peut les apprivoiser ! Et angoisse reprend souvent le dessus. Je vois difficilement le bout... aurons nous le temps de faire tout ! De cette morosité, qui vit avec cette image corporelle délabrée.... c'est justement l'image de ce nouveau BB que l'on ne peut changer... -J'ai quelques idées très précises, je fais le clown, c'est tout.... mais derrière ce polichinelle se cache la mamie ! J'ai peine à me projeter dans l'avenir. Je ne suis pas marabout!... nous non plus, mais quoique tu en dises ... de vivre tu retrouveras le goût ! Ton jeune âge, et toutes tes forces tu mets dans la bataille Il n'a pas la partie facile avec toi mon bébé ce cancre de malheur et toi heureusement tu ne sais pas que tu te bats contre une partie de toi même, c'est ce qui fait ta force... Les limites qui nous sont imposées par la maladie, la situation... sont des notions matérielles, nos limites à nous sont infinies ! Et autres détails, sont insupportables. Les dépasser est un défi... un challenge que tu gagneras, parce qu'au-delà il y a la VIE ! Que je suis bien en peine de relever... Me voici dans un rôle... qui t'apparaît pour l'instant comme une geôle Jamais imaginé, d’accompagner et même d'être entièrement au service de ce bébé d'amour moi qui de tout gardait le contrôle...... on le perd tous un moment donné ... Mais comment pourrait il en être autrement puisque toi aussi mon BB tu n'es plus qu'une petite marionnette désarticulée ce cancre te laisse pour le moment la vie, mais il t'a déjà tout pris : ta joie, ton innocence, ta beauté, ton language, ta marche jusqu'à ton âge qui est tronqué!

… les sanglots rendaient mes explications entrecoupées par des « blancs » pendant lesquels je tentais de retrouver mon souffle et ma voix Trop de douleur, trop de malheur, trop de fureur, Le corps souffre, je tombe dans un gouffre terrible, La largeur, la profondeur de ce trou vertical fait peur. J’observe le fond en tenant bon, ce n’est pas possible ! Je ne peux retenir mes larmes, elles coulent à profusion, Le visage se creuse par les rivières de ces perles, Qui se déversent dans un océan aux tons « vermillon ». J’observe l’immensité de cette eau qui semble éternelle ! L’incertitude, le doute me coupent les cordes vocales, Seuls les sanglots s’échappent de ma bouche attristée, Qui tremble de frayeur à la moindre nouvelle orale. La vie peut être belle mais elle peut être cruelle, En un instant, tout peut basculer très très vite, Alors, de grâce, oubliez vos ridicules querelles, Que je puisse observer que le bonheur existe…

Les mains tendues, est une de ses jolies réalisations. Je tiens à remercier M - Claire, qui gentiment m'a permise de prendre quelques photos et images pour agrémenter ce blog. Elle fait de si jolies choses que je suis heureuse de vous donner l'adresse de son site pour vous permettre un agréable moment de détente. Ne sachant pas encore faire de lien voici pour le moment l'adresse : http://clairimages.chez-alice.fr/ Ci dessous, sa gentille réponse à ma demande Bonsoir Bien sûr que je vous autorise à me prendre quelques photos et images sur mon site, demandé si gentiment, je ne peux vous le refuser, tant de personnes se servent sur mon site sans m' en demander l' autorisation, alors qu 'il est précisé que "mes photos ne sont pas libres de droit" sur mon site Si vous y mettiez un lien vers mon site ce serait encore plus gentil Je vous souhaite bon courage pour surmonter les épreuves qui vous accablent et j' ai une pensée toute particulière pour votre petit fils Merci encore et si vous repassez par mon site, un petit mot sur mon livre d' or me ferait un immense plaisir J' irai visiter votre blog très rapidement Bonne soirée M-Claire http://clairimages.chez-alice.fr/

29.5.06

Ici je prends congé des vocables je me suis trompé croyant la poésie capable de la plus cicatrisante prose mais non les routes de la terre ne mènent jamais qu'à la terre. Il me reste une banale existence et quotidienne pour dire mon amertume de vivre à ceux que j'aime et qui m'oublient n'approche pas tu es au seuil de l'innommé où ma vie se malmène d'une peur antique n'approche pas les mots désassemblés viennent au jour n'approche pas perdue en moi ton visage n’est plus qu’un souvenir

Ma petite, je t'en supplie sois zen dans la nuit dans les ténèbres les plus sonores
dans se qui te semble le désastre,
garde la peur hors de toi-même
ne lui fais pas de place au plus près de toi
regarde au loin ma douce, je te préviens,
écoute sois solaire et très terrestre
n'abandonne pas ta joie
ne fuis pas tes propres forces défie la peur tiens-la loin Petite, prends garde la nuit inquiète
et est parfois mauvaise conseillère...

J'entreprendrai d'animer seul le paysage Où vécut notre amour pour la dernière fois : J'évoquerai le lac, le chalet et les bois Dont rêvait pour sa fin notre vieillesse sage. Ton sommeil y trouvait de nouveau le visage Tout de sérénité qu'il avait autrefois, Quand, après la première extase et ses émois, Le songe en prolongeait l'espoir et le présage. Ce n'était plus nos fils de chair que tu voyais, Mais ceux de nos enfants avec leur rire frais. Et tu disais : «Que telle et tel vont donc se plaire!» Tu faisais de ta vie un feu perpétuel : L'aïeule conservant son tendre coeur de mère Et l'épouse les dons de la lune de miel. Élégies pour l'épouse en-allée / DESROCHERS, Alfred. Montréal, Éditions Parti Pris, 1967, p. 9-10.

La nature morte et le suaire Une femme est en train d'écrire une lettre à son fils qui voyage en Inde, en train de lui parler de la fiction à laquelle elle travaille. Pour la première fois, sa main balance, hésite entre la lettre et la fiction, cherche, gauchement sans doute, à déplacer des bouts de fiction, à les faire glisser vers la lettre pour que le fils saisisse, pour la première fois peut-être -- malgré la distance ou à cause d'elle justement --, ce qui préoccupe tant sa mère : ces oiseaux noirs qui volent si bas, l'obligeant certains soirs à converser avec eux; ces oiseaux noirs dont les piaillements la poursuivent jusque dans ses rêves; qu'il saisisse cette peur qui l'a toujours habitée, mais que, bien maladroitement, elle a toujours camouflée dans une gestuelle baroque, oui, cette peur des petites comme des grandes dévastations, et sa passion du détail, et son obsession du lien, et ce cri qui n'est jamais venu; qu'il se figure les choses telles qu'elles sont maintenant, depuis son départ. Si étonnantes, les choses : sa mère s'intéressant à des clous ficelés, des cosses ouvertes, roulées et assemblées en forme de couronne, une miniature de château en ruines, un ramassis d'insectes, un bord de mer avec son cortège de petites momies. Cimetière : la rage muette/ DESAUTELS, Denise. Montréal, Dazibao, 1995, p. 36-37. Cela m'évoque bien des souvenirs si présents et si loin à la fois...

Nos absents nous accompagnent "Se sentir aimé de son vivant, c'est savoir qu'il existe quelque part un après..." Où s'en vont ceux qui nous manquent? Nous accompagnons leurs corps jusqu'en terre et puis après?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s'ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que ne donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire... "je veille sur vous"? Et il nous suffit de les évoquer pour qu'ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu'ils nous regardent avec nos propres yeux. C'est une étrange et intime conviction que l'on ne peut partager qu'avec ceux que l'on aime, dans la confiance de n'être pas raillé, mais, au contraire, conforté. Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d'être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu'ils n'ont jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d'une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, nos lumières pour éclairer leur route? Le chagrin n'est que le revers de l'amour. Mais c'est encore de l'amour. Qu'il serait "triste de n'être plus tristes sans eux"... Au Panthéon de nos coeurs, nos absents ont toujours raison. Si l'on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C'est une image apaisante pour s'endormir, pour s'orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d'infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur...Est-ce qu'ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qui les ont aimés. Et si un jour ils n'existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparu? Se sentir aimé de son vivant, c'est savoir qu'il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L'absence n'est pas qu'un vide. C'est aussi de l'amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu'un... Un beau destin pour nos absents... Yves DUTEIL, Article paru dans le journal PANORAMA de juillet août 2003 Envoyé par ma "PETITE SANDRINE" merci ma belle.

Voici un texte reçu de la part de ma jeune Amie SANDRINE. Elle l'aime particulièrement et trouve qu'il est très juste cet échange magique elle l'a reçu en plein coeur pour sa petite étoile... Je vous embrasse mes belles. Monique Il est des rencontres magiques Il est des rencontres qui surgissent dans notre vie sans prévenir. Il est des rencontres qui ont un caractère magique par la qualité de ce qu'elles révèlent, en nous ou chez l'autre. Il est des rencontres qui nous appellent du plus profond de notre être, du plus lointain de notre histoire, il est des rencontres qui éclaireront notre parcours de vie d'une lumière plus vive, plus féconde. Il m'arrive ainsi de rencontrer des personnes, au sens de les découvrir, non à partir de ce qu'elles sont au moment de notre échange, mais dans une sorte d'évidence avec ce qu'elles ont été et ce qu'elles vont devenir. Rencontres qui, à première vue, peuvent sembler trop précoces et paraître se dérouler trop rapidement, mais qui se révéleront cependant essentielles, voire décisives, car elles inscrivent un sens nouveau dans mon existence ou celle de l'autre. Et cela, dans les deux directions opposées que sont l'avenir et le passé. Pour les rencontres qui se rattachent à l'avenir, tout se passe comme si l'attirance, le contact, se faisait à partir d'une potentialité en devenir chez l'autre ou en moi-même, potentialité qui attendait justement cette rencontre pour se révéler et apparaître au grand soleil de l'existence. Il ne s'agit ni de voyance, ni de prémonition, seulement d'intuition, d'une sensibilité en éveil, aiguisée, d'une anticipation vibratoire qui crée des liens subtils, qui jette des passerelles sur lesquelles circuleront des énergies nouvelles, des forces de changement, des aspirations autres... Ces rencontres étonnées, porteuses de possibles, sont pleines d'élans, de mouvements imprévisibles, riches d'un potentiel créatif inouï : « J'avais le sentiment que rien de ce qui me concernait n'avait échappé à cette personne que je voyais pour la première fois. Ses premières paroles me confirmèrent que je n'avais rien à lui cacher, qu'elle entendait sans que j'aie besoin de dire, qu'elle écoutait en voyant au plus profond de moi, qu'elle sentait l'essentiel en même temps que je l'éprouvais... » Dans les rencontres liées au passé, il existe une indicible ferveur à se découvrir dans l'attention, l'écoute, la présence de l'autre. Ces retrouvailles sont si incroyablement confiantes et d'une spontanéité si ouverte qu'elles autorisent les partages les plus fous, les abandons les plus spectaculaires, les élans les plus audacieux... Tout se passe comme si un savoir intime et très ancien reliait les deux personnes qui se rencontrent aujourd'hui, savoir qui lève toutes les inhibitions : « Dès que je l'ai vu, je me suis sentie autorisée à lui parler, à partager avec lui, ce que je n'avais jamais osé faire avec personne avant. J'avais envie de le prendre dans mes bras en étant persuadée qu'il me recevrait comme si nous nous connaissions depuis toujours... » Les deux personnes semblent se retrouver après plusieurs vies d'absence, et ces retrouvailles paraissent nécessaires. En réalité, c'est la première fois qu'elles se voient vraiment. Je ne crois pas que cette situation relève de vies antérieures. Plutôt d'un accord très ancien, touchant à la dimension archaïque et universelle de l'être, et participant d'un savoir immémorial. Deux vibrations émises il y a fort longtemps, après avoir longuement voyagé, semblent enfin arriver à destination, peuvent se rencontrer et s'unir - telles deux notes qui s'accordent, s'harmonisent pour produire un son unique, nouveau, chargé d'une énergie, d'une dynamique propre à transcender le moment présent, à l'unifier et à le relier à un tout. Dans ce type Je rencontre, de réconciliation spontanée avec le meilleur de soi ei de l'autre, les tâtonnements, les apprivoisements, les hésitations n'ont pas lieu d'être. Il n'y a pas d'erreurs d'aiguillage. Une errance se termine donnant le sentiment que la rencontre est juste, nécessaire, inscrite dans une évidence émouvante et sereine à la fois. Je souhaite à chacun de pouvoir accueillir l'une de ces rencontres si elle fait irruption dans sa vie, et de s'y abandonner de tout son cœur… Au-delà, de l’étonnement, de la surprise, il convient d'accepter de se faire suffisamment confiance pour se lancer dans un tourbillon imprévisible, car il vous accueillera avec tout l'amour que recèle la vie. Jacques SALOME Psychosociologue et écrivain d'autres textes http://www-j-salom.com/02

28.5.06

Quand ont côtoie la mort, On n'a pas envie d'entendre parler de notre maladie par les autres...Même si on a des baisses de moral, on a souvent envie de se raccrocher à la vie, et on serait prête à nouveau à faire des choses.... On a envie d'avoir encore des projets de vie...spontanément on se raccroche à toutes les branches qui peuvent se présenter à nous...Donc s'il vous plait... vous qui nous aimez... parlez nous de la vie...de ces petits riens qui font qu'on peut encore en rire...de ces petits tout qui font qu'on a encore envie de s'accrocher à la vie... Je sens la souffrance et le mal d'être dans ton message.Essaie de trouver le positif de la maladie, une remise en question de tes besoins essentiels. Je ne peux que rejoindre les amies qui t'ont déjà écrit et te dire bats-toi !!! La vie en vaut vraiment la peine. Il n'est pas toujours évident de communiquer avec les siens, car ils sont angoissés, inquiets, et parfois c'est une forme de pudeur que de se taire.Essaies d'ouvrir le dialogue. Et puis, tu as frappé à la bonne porte en venant ici, car nous sommes une véritable armée de petits soldats (et oui, je le dis encore) et sommes très solidaires. Et n'oublies pas : après les nuages, il y a toujours un extraordinaire rayon de soleil. Comment ne pas se laisser prendre dans l'engrenage de cette vie dite "moderne"Si vous avez des trucs pour prendre la vie du bon côté malgré ce que nous vivons, surtout à cause de ce que nous vivons du reste je suis "preneuse" ? Je pense que nos enfants sont comme nous, ils ont des deuils à faire, entre autre, celui de l'insouciance face à la vie. On se sent souvent immortel quand on est jeune et c'est bien. Avec cette maladie, l'angoisse de mort se pointe, même si dans la réalité, elle n'est pas aussi virulente que pour leur BB. Et bien ça ne se digère pas si rapidement que ça !!Il faut du temps, et souvent de l'aide.Le problème c'est que ce n'est pas forcément moi la mieux placée, pour les aider, non seulement j’ai mon propre combat à mener. Mais en plus nous sommes une famille assez réservée cachant du moins faisant tout pour essayer d’y parvenir « pudeur, crainte de ne pas dire la phrase la plus approprié … »

78. PRIERE. (Par le malade.) - Seigneur, vous êtes toute justice ; la maladie qu'il vous a plu de m'envoyer, j'ai dû la mériter, parce que vous n'affligez jamais sans cause. Je m'en remets, pour ma guérison, à votre infinie miséricorde ; s'il vous plaît de me rendre la santé, que votre saint nom soit béni ; si, au contraire, je dois encore souffrir, qu'il soit béni de même ; je me soumets sans murmurer à vos divins décrets, car tout ce que vous faites ne peut avoir pour but que le bien de vos créatures. Faites, ô mon Dieu, que cette maladie soit pour moi un avertissement salutaire, et me fasse faire un retour sur moi-même ; je l'accepte comme une expiation du passé, et comme une épreuve pour ma foi et ma soumission à votre sainte volonté. (V. la prière n° 40.) 79. PRIERE. (Pour le malade). - Mon Dieu, vos vues sont impénétrables, et dans votre sagesse vous avez cru devoir affliger (x)... par la maladie. Jetez, je vous en supplie, un regard de compassion sur ses souffrances, et daignez y mettre un terme. Bons Esprits, ministres du Tout-puissant, secondez, je vous prie, mon désir de le soulager ; dirigez ma pensée afin qu'elle aille verser un baume salutaire sur son corps et la consolation dans son âme. Inspirez-lui la patience et la soumission à la volonté de Dieu ; donnez-lui la force de supporter ses douleurs avec une résignation chrétienne, afin qu'il ne perde pas le fruit de cette épreuve. (V. la prière n° 57.) 80. PRIERE. (Par le médium guérisseur.) - Mon Dieu, si vous daignez vous servir de moi, tout indigne que je suis, je puis guérir cette souffrance, si telle est votre volonté, parce que j'ai foi en vous ; mais sans vous je ne puis rien. Permettez à de bons Esprits de me pénétrer de leur fluide salutaire, afin que je le transmette à ce malade, et détournez de moi toute pensée d'orgueil et d'égoïsme qui pourrait en altérer la pureté.

Comme il est tentant de demander des miracles, et comme il est agréable de s'entourer de mystères. Mais comme il est dangereux de chercher des preuves irréfutables, pour croire enfin ! Qu'elle serait donc la valeur d'une telle foi ? Ils sont nombreux ceux qui se sont attachés à des phénomènes mystérieux pour bâtir leur foi. Et ceux là sont toujours tombés de très haut lorsque le dit phénomène est expliqué au grand jour. Canulars, jeux de lumières et faux témoignages sont autant d'artifices que certains savent manier avec beaucoup de talent. Il n'est pas bon que la foi repose entièrement sur un miracle, ou un mystère. D'ailleurs, lorsque les scribes demandent à Jésus de leur montrer un signe, il leur répond: "Génération adultère, vous demandez un signe, mais il ne vous sera donné que le signe du prophète Jonas" - Matthieu 12.39 -. Ce qui voulait dire: le signe de la résurrection de Jésus le troisième jour. Pourtant des miracles, il s'en est produit beaucoup, et il s'en produit encore bien sûr, un peu partout dans le monde. Mais cela n'est pas essentiel à l'accomplissement de l'oeuvre de Dieu. Ce n'est qu'une aide ponctuelle. D'ailleurs, bien souvent, ce n'est que plusieurs années après l'évènement que l'on en apprend l'existence. Très souvent, les personnes qui rencontrent un fait mystérieux n'en parlent pas immédiatement. Ils n'en ressentent pas le besoin car ils voient bien que le message est au-delà des mots, au-delà de la compréhension humaine. L'évènement doit se mûrir intérieurement. En parler risquerait d'en détruire l'essence même. D'ailleurs Jésus, qui guérissait miraculeusement les gens, disait : "Garde-toi d'en parler à personne" - Matthieu 8.4, 9.29 -. Nous aimerions tant que les miracles d'hier et d'aujourd'hui soient connus et reconnus au grand jour ! Et pourtant : "Heureux ceux qui croient sans avoir vu" - Jean 20.29 -. Mort La mort est un mal immense. Elle est sans retour, et sans espoir. Elle n'est jamais acceptable, ni pour l'enfant qui ne demande qu'à vivre et s'épanouir, ni pour l'ancien qui ne demande qu'à partager son savoir. Et que dire de celui qui reste pour constater, impuissant, la disparition de celui que l'on aime tant. Oui, la mort est le plus grand mal que je connaisse. Et pourtant la mort est naturelle. Bien des gens se retranchent derrière cet argument pour tenter d'accepter l'inacceptable. Je ne peux m'y résigner. Quelle valeur aurait la vie d'un homme aujourd'hui ? La vie n'a-t-elle de valeur que le temps qu'elle est vécue ? Ne sert-elle qu'à transmettre un peu de vie, et brûle-t-elle comme un feu de paille la mort venue ? Non, la vie de chacun a une valeur infinie. Et l'infini ne se limite, ni en temps ni en densité. Je crois vraiment que la vie d'une personne est unique, insaisissable, et que rien ne peut la détruire, même pas la mort. La vie en elle-même est une valeur sainte, car elle est don de Dieu. S'il m'est impossible d'accepter la mort comme une fin en soi, je dois la comprendre et me préparer à la rencontrer. Car elle m'est inéluctable évidemment. Je serai prêt lorsque je pourrai dire: "Je ne crains pas la mort, car ma vie sur terre a été source de beaucoup de joie pour tous ceux qui ont croisé ma route". Bien sûr, aujourd'hui, je peux également me dire en moi-même: "Non, vraiment je ne crains pas la mort", car à vrai dire, je n'y ai jamais songé. Mais, dans ce cas, je ne suis pas si sûr d'être aussi serein le jour venu. Heureusement, j'entends cette voix nous dire: "Il essuiera toute larme de leurs yeux: de mort, il n'y en aura plus; de pleur, de cri et de peine, il n'y en aura plus, car l'ancien monde s'en est allé." - Apocalypse 21.4 - Oui, vraiment, que ce règne arrive !

MESSAGE à une âme victime, donné par Notre Seigneur En Octobre 1976, pour le monde entier Le seigneur a dit « Cette prière renouvellera la face de la terre, elle doit faire le tour du monde. Ce sera comme une révolution dans l’Esprit Saint. Des pêcheurs se convertiront, des malades seront guéris. Par cette prière d’offrande on peut aussi guérir le cancer. Cette prière est si puissante qu’une fois qu’on a commencé à la dire on ne devrait plus cesser. Donc priez avec persévérance. « Le Seigneur nous a donné cette prière riche en grâces, que nous devons dire au moins une fois par jour. Il nous l’a donnée pour notre santé. Nous y incluons jusqu’à la plus petite cellule de notre corps parce que le cancer se fixe déjà dans la plus petite cellule du corps. Prière : « Père Céleste,nous avons confiance en vous, nous vous offrons les Cœurs Unis de Jésus et de Marie, les plaies victorieuses et sanglantes de Jésus et les larmes de notre Mère Céleste, et nous déposons dans les Cœurs Unis de Jésus et de Marie nos pensées, nos paroles, nos œuvres, nos pas et nos actions, nos cellules, tissus de vaisseaux, nos gouttes de sang, nos nerfs, nos glandes, nos os et nos organes, Seigneur, que votre volonté soit faite ». Nous avons bien besoin d'un tel message...

Bonne fête pour toutes les Mamans...

27.5.06

Merci Patricia de m'avoir exécutée une si belle réalisation pour la fête des Mamans . Tu es adorable pourtant je crois déviner que chaque année tu dois avoir le coeur bien lourd ce jour là?

Je t'embrasse fort ma petite Patricia je suis très touchée...

bisous XXL

Personne
Personne avec qui parler qui hurler qui crier
Personne pour m’écouter me consoler me dorloter me câliner
Personne que je n’ose appeler
pour déverser ce mal à en crever
pour me lamenter pour oublier
Personne à qui confier cette impasse démesurée
qui ne cesse de me hanter
Encore une bien triste journée
Renée Alexandre
Toi tu n’as qu’a appeler tu as tes ami(e)s de jsc
Même si les kms vous sépare tu sais qu’elles seront toujours là pour toi….
Nous traversons les couloirs de nos vies, sur ce pont porteur d’espoirs…

Rien n'est pire dans la vie que d'aider les gens qu'on aime à passer le cap à 360° de la vie à la mort … Un moment indescriptible tellement la pression est intense. Pauvre Christophe je pense tant à toi. Prenant exemple sur Roxanne Sous le vent… Pour qui sait naviguer, être sous le vent, c'est être deux bateaux côte à côte dont l'un "pique" le vent à l'autre, dans une course par exemple… Quelqu'un qui meurt, après beaucoup d'amour en laissant l'autre parce que c'est comme ça il a gagné la course " sous le vent !" Et si tu crois que j'ai eu peurC'est fauxJe donne des vacances à mon cœurUn peu de repos Et…Fais comme si j'avais pris la merJ'ai sorti la grand voileEt j'ai glissé sous le ventFais comme si je quittais la terreJ'ai trouvé mon étoileJe l'ai suivie un instantSous le vent Elle a juste glissé avant, car elle avait une voile plus puissante que l’autre pour le faire…Et si tu crois que c'est finiJamaisC'est juste une pause, un répitAprès les dangers Elle dit qu'après une vie difficile, non seulement elle reviendra après son repos, mais qu'en plus elle est là et sera présente, toujours avec nous !J'ai sorti la grand'voileEt j'ai glissé sous le ventFais comme si je quittais la terreJ'ai trouvé mon étoileJe l'ai suivie un instantSous le vent Elle explique qu'il n'y a rien à craindre… La mort n'est qu'un trou noir, un entonnoir vers une autre forme d'existence… Il y a aussi la possibilité d’être deux sur ce bateau !. Horrible pour ceux qui restent mais apaisant pour ces deux combattantes hors du commun. Je vous embrasse mes pauvres enfants.

Vie…Tu nous fais naître…Tu nous observes évoluer vers notre avenir… Tu nous regardes avancer, trébucher, reculer, nous relever… Tu nous apportes des joies, des peines, des réussites, des échecs… Parfois, tu es tellement cruelle et rebelle que nous sommes déboussolés, désorientés… Malgré tout cela, tu restes belle comme une jolie perle… Même si on te blâme et te condamne, tu ne t’en vas pas, tu restes là… Fidèle, tu es et tu resteras jusqu’à notre ultime souffle… "Les morts, en vérité, sont heureux. Ils se sont débarrassés de leur encombrante carapace: leur corps. Les morts ne pleurent pas, ce sont les survivants qui pleurent les morts. Est-ce que les hommes ont peur de dormir ? Bien au contraire, le sommeil est recherché et, à son réveil, chacun dit qu'il a bien dormi. On prépare soigneusement son lit pour bien dormir. Or le sommeil est une mort temporaire; la mort est un sommeil prolongé. Puisque l'homme meurt ainsi tandis qu'il vit, il n'a pas besoin de pleurer le décès d'autrui. Notre existence est évidente, avec ou sans corps physique, dans l'état de veille, le rêve ou le sommeil sans rêve. Alors pourquoi vouloir rester enchaîné dans le corps. Que l'homme trouve son Atman, son Soi immortel. Alors il pourra mourir, devenir immortel et heureux". citation(s) / poème(s) n° 1965: Ramana Maharshi, (1879-1950), philosophe et mystique hindou, Hindouisme

Quelques nouvelles de notre JOEY dont c'était l'Anniversaire le 24 Avril : "MOnique , je reviens seulement de chez le véto , ou je suis allée au reveil . Joey a recommencé son espece de toux qui n'en n'est pas une , et ses bruits bizarre et ce matin il avait 40° ! il allait très mal , le veto m'a ouvert , et l'a pris d'urgence . One ne sait pas ce qu'il a mais cette fois ci c'est pas bon du tout .Il a fait une radio des poumons et une prise de sang pour voir les reins et le foie , il pense à un truc gastrique . Moi j'ai peur au cancer ..." Nous sommes actuellement certain qu'il a des métastases aux poumons zut, il est pour Joëlle à la fois son gamin, son compagnon. Elle souffre elle même du diabète et avait ces derniers jours beaucoup de mal à équilibrer celui ci... zut Je suis de tout coeur avec vous. Cela choquera peut être quelques personnes que je relate l'histoire de Joëy, mais sa maîtresse est une de mes amies et son chien est un berger Allemand au caractère noble. J'ai été heureuse de faire sa connaissance en décembre. J'ai donc de la peine mon coeur est assez grand pour pleurer avec Joëlle... Pourvu qu'il ne souffre pas notre gros JOJO.

26.5.06

Envie d’une note de douceur… Non pas pour effacer les malheurs… Juste pour se rappeler que dans nos cœurs… Nos êtres chers, pour toujours, y demeurent.

MÊME LES GARCONS PLEURENT... J’ai pas eu le temps de tout écrire Je t’ai vu trop vite souffrir J’ai pas eu le temps de tout dire Parce qu’on a trop vite perdu ton sourire J’ai tout le temps remis ça au lendemain Ce poème sur les hommes qui pleurent Ce poème sur les hommes qui ont un cœur Tu sais, le tien vaut de l’or C’est pour ça qu’elle voudrait te prendre, la mort Tout n’a pas été rose, mais tu as su continuer Tu as su passer bien les difficultés Et un soir, tu m’as appelée J’ai demandé qui était à l’appareil Mais tu n’as pas répondu, tu pleurais T’as raccroché, puis j’ai fait pareil J’ai essayé de te parler, de te rassurer J’ai pas entendu ta voix Tes larmes t’ont laissées muette Mais je pense que tu m’as entendue Le lendemain, on en a parlé Et tu étais si troublé d’avoir mis à jour tes pleurs Pix, laisse moi te rassurer Même les hommes pleurent... T’es quelqu’un de formidable Quelqu’un de vraiment remarquable Je pourrais encore écrire ma Rancune Ou partager toute ma Peine Mais déjà c’était trop tard Des larmes ont coulées Des cœurs brisés De la tristesse ancrée C’est tout ce qu’il nous est resté

Cancer putain de "crabe" Quand tu nous assailles
Quand tu plante tes crocs
Dans nos chaires fragiles
Touchant au plus profond de notre être
Faisant monter la peur
Laissant nos lèvres
Se lancer dans une transe
Témoignant notre souffrance
Maladie quand tu fais rage
Ne laissant qu’un carnage
Sur ta sombre route
Des vies tu prends
Heureusement certain se battent
Et facilement t’abatte
Ceux là tu ne les auras pas Tu peux t’en repartir chez toiParce qu’ils sont forts Et que tu n’as pas fait trop de dégâts
Ils ne veulent pas de la mort
Ils se refusent à toi Je ne peux que te dire
Quitte nos corps endoloris
Tu n’as pas ta place ici
Laisse place à la vie

Dimanche 28 Mai 2006 Jour de la Fête des Mères Bonne fête pour toutes les Maman du Monde. L'origine de la Fête des Mères à travers le temps et l'espace Dans la Grèce antique, au printemps les anciens Grecs fêtaient Rhéa, la mère de tous les dieux A Rome, au Vème siècle avant Jésus-Christ, on célébrait au mois de juin les "Matralia", la fête des femmes et des mères. La religion fit peu à peu disparaître ces coutumes païennes En Angleterre, entre le XVème et le XVIIème siècle, au début du carême, on commenca à célébrer une fête appelée "Mothering Sunday". La date fut ensuite fixée au quatrième dimanche du printemps. C'était l'occasion pour toutes les mères qui travaillaient comme domestiques dans les familles fortunées de retourner passer la journée à la maison avec leur famille, puisque qu'elles avaient congé à cette occasion. Aux États-Unis, c'est en 1872 que Julia Ward Howe lança l'idée de la fête des mères. A cette occasion, elle organisait une célébration spéciale à Boston à tous les ans. L'idée fut reprise en 1907 par une autre américaine de Philadelphie, Ana Jarvis. La première célébration eut lieu le deuxième dimanche de mai, à Grafton, Virginie de l'Ouest. Cette date était l'anniversaire du décès de la mère d'Ana. L'année suivante, la fête fut aussi célébrée à Philadelphie. Ana Jarvis entreprit une importante campagne pour instituer la Fête des Mères sur le plan national et en 1911, cette fête était célébrée dans à peu près tous les états américains. En 1914, le président Woodrow Wilson fit de la Fête des Mères une fête officielle devant se tenir le 2ème dimanche de mai. En Belgique, la Fête des Mères se tient généralement le second dimanche du mois de mai. Elle a été instaurée à la suite des Etats-Unis et s'est calquée sur cette coutume américaine comme d'autres pays : notamment le Danemark, la Finlande, l'Italie, la Turquie, l'Australie.Mais la date de la fête des mères n'est pas toujours la même selon les régions de la Belgique. Par exemple, en région Anversoise, la fête des mères est célébrée le 15 août, jour de Marie. En France, en 1806, Napoléon aurait évoqué la création d'une fête des mères officielle au printemps.En 1897, l'Alliance Nationale contre la dépopulation lance l'idée d'une fête des enfants.En juin 1906, dans l'Isère, se déroule la première célébration des mères, sur l'initiative de l'Union Fraternelle des Pères de FamilleLe 31 décembre 1917, à Paris, on organise une fête des familles nombreuses.Le 16 juin 1918, à Lyon, est célébrée la première "Journée des mères". À la suite de cet événement, l'idée d'une Journée des Mères de Famille est lancée. Selon certains, les français se seraient inspirés des Américains qui, pendant la première guerre mondiale, envoyaient massivement du courrier à l'occasion de la fête des mères (qui était déjà établie aux Etats-Unis). À ce moment là la date envisagée pour cette fête est le 15 août. Le 9 mai 1920, le ministre de l'Intérieur proclame la première Journée Nationale des Mères de familles nombreuses. L'apothéose de la fête se déroule à Paris le 19 décembre, bien loin du 15 août initialement prévu!Le Gouvernement prend alors la décision de célébrer chaque année la "Journée des mères". La première cérémonie eut lieu le 20 avril 1926.Aujourd'hui, la fête des mères se célèbre le dernier dimanche du mois de mai, sauf lorsque celui-ci est aussi le jour de la Pentecôte. La fête des mères est alors reportée au premier dimanche de juin. C'est une fête officielle. Au Viet-Nâm, comme les européens, les viêtnamiens ont aussi la fête des Mères. C'est la fête du Vu Lan au 15è jour du 7ème mois lunaire. Les roses expriment l'émotion, la beauté et la bonté. D'un blanc pur au rouge passion, elles sont de toutes occasions. Elles inspirent les peintres, les poètes et les amoureux, ne laisse personne indifférent. En gerbe ou massif, elles nous réjouissent. Elles sont tellement présentes, qu'elles ont un effet naturel, comme si le Créateur avait laissé tomber par-ci par-là des pierres précieuses. Dimanche elles ne manqueront pas d’être à l’honneur dans les achats des enfants pour leurs Mamans…

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons.Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils étaient allés en vacances.Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux modèles réduits.Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel.De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là.Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante !Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui avait dépeint une toute autre réalité. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. "Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager...", commenta-t-elle.Épilogue :Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves ! La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé !Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelleprésent.L'origine de ce message est inconnue, mais il porte bonheur à chaque personne qui le transmet. Envoyez cette page à ceux de vos amis à qui vous souhaitez bonne chance. Vous verrez que quelque chose de bon leur arrivera...