la vie

30.4.06

Travail d'équipe Lorsque les oies volent en formation, elles vont environ 70 % plus vite que lorsqu'elles volent seules. Les oies partagent la direction. Lorsque la meneuse fatigue, elle reprend sa place dans le V et une autre prend la tête. Les oies tiennent compagnie à celles qui tombent. Lorsqu'une oie malade ou faible doit quitter la formation de vol, au moins une autre oie se joint à elle pour l'aider et la protéger. En faisant partie d'une équipe, nous aussi nous pouvons faire beaucoup plus et beaucoup plus rapidement. Les mots d'encouragement et d'appui (comme les cris de l'oie) contribuent à inspirer et à stimuler ceux qui sont en première ligne, les aidant à soutenir le rythme, les tensions et la fatigue quotidienne. Il y a enfin la compassion et la générosité envers ceux qui appartiennent à ce groupe de jsciens. La prochaine fois que vous verrez une formation d'oies, rappelez-vous que c'est à la fois un enrichissement, un défi et un privilège que d'être membre à part entière d'une équipe.

Sa résidence notre coeur = notre résilience

Tu pleures ? Qui cherches-tu ? Tu le possèdes celui que tu cherches, et tu l'ignores ? Tu l'as, et tu pleures ? Tu le cherches au-dehors, mais tu l'as au-dedans. Tu es en larmes, pourquoi ? Où je suis ? Mais en toi. C'est là que je repose, non pas mort, mais l'éternel vivant. Toi-même, voilà mon jardin. Tu as bien jugé en me disant jardinier. Comment ! Tu m'as, tu me possèdes en toi, et tu l'ignores ? Voilà pourquoi tu me cherches au dehors. Eh bien, me voici. Je ne suis pas loin de toi, comme tu le penses. Dis-moi qu'y a-t-il de plus près pour quelqu'un que son propre coeur ? Ceux qui me trouvent, c'est là, dans leur coeur qu'ils me trouvent : voilà ma résidence.

Je la regarde partir Je la regarde partir Elle est si lasse Elle m’a fait un sourire Un petit juste ce qu’il faut Pour que jamais je ne l’oubli Un petit signe de la main Pour écorcher mon chagrin Pour encore plus briser ma vie Puis elle part s’en se retourner Pendant que mon cœur explosait Et que tout autour de moi se brisait Elle partait semblant ne pas vouloir m’oublier Comme j’aurais voulu la rattraper Briser cette chaîne qui me retenait Lui montrer que je saurais toujours la protéger Que ce n’est pas la distance qui m’en empêcherait Mais aujourd’hui elle m’oublie Le passé n’a plus d’importance Elle a fait de cette cage mon nouveau logis Ou je finirais ma vie sans son amour.

J'ai rêvé d'un monde... J'ai rêvé d'un monde où les pleurs n'existent pas, Où le soleil brille et l'amour est le roi, Là où le feu ne brûle pas et l'ombre est la lumière, Où rien n'est meurtrier, pas de crime ni de guerre. J'ai rêvé d'un monde où les ennuis s'en vont, Où les oiseaux chantonnent et les fleurs abondent, Là où on ne connaît ni colère ni chagrin, Où la vie se savoure, comme un morceau de pain. J'ai rêvé d'un monde, d'une plume de satin, Avec un petit peu d'encre et une feuille à la main, Des vers pleins l'esprits, aux ritournelles dorées, Voilà mon petit monde, celui que j'ai rêvé !

29.4.06

La vie même et surtout S’il fait nuit Dans tant de cœurs meurtris Des regards absents du monde des vivants Il faut si peu de chose Un mots doux, une rose, le sourire d’un enfant Une voix qui appelle, Un sourire qui donne des ailes Et la vie arc en ciel illumine De douceur la nuit qui s’enfuit Sans un bruit.... Oublions nos souffrances ! Cueillons les grappes d’espérance ! A l’avenir faisons confiance ! Que tu souris ou que tu pleures, Donnons nous la main ma « chère amie ». Toutes les deux bien encordés filons le lien de l’amitié. Notre calvaire bien allégé. Gagnons des sommets de sérénité. Marchons en paix sur les chemins de l’Eternité. Embrassons nous ma sœur de galère. Nous sommes bientôt arrivées.

Il y a trois belles années, un être exceptionnel vint au monde. À ce moment là, ses parents ne savaient pas encore qu'ils avaient contribués grandement à l'amélioration de ma vie! Te côtoyer même si c'est avec parcimonie, ensoleille mes journées! Merci d'être ce que tu es petit bonhomme un amoureux de la nature respectueux de ton environnement, même si tu aimes tant les fous volants, quoiqu'ici ils ne nuisent en rien volant en haute attitude... Cela n'aurait sans doute pas été pareil si nous étions à proximité de Nice Marseille ...

La vie n’est pas un accident. Il y a un Dieu qui aime chaque personne sur terre, la plus brillante et la meilleure d’entre nous, la plus faible et la plus difficile. Dieu vous aime et Il veut que vous ayez une histoire personnelle avec Lui. La vie n’est pas un accident. Votre vie n’est pas un accident. Dieu a un plan formidable pour vous et cela commence par Le connaître de façon personnelle. Je vous encourage à connaître votre Père. Vous pouvez recevoir Jésus-Christ maintenant par la foi et à travers une prière. Prier, c’est tout simplement parler à Dieu. Dieu connaît votre cœur et fait plus attention à ce que vous avez dans le cœur qu’à ce que vous lui dite vraiment . Voici un modèle de prière: "Seigneur Jésus, je veux te connaître personnellement. Merci d’être mort sur la croix pour mes péchés. Je t’ouvre la porte de ma vie et te demande d’y entrer en tant que mon Seigneur et Sauveur. Prends le contrôle de ma vie. Merci de m’avoir pardonné mes péchés et donné la vie éternelle. Fais de moi ce que tu veux que je sois. Amen." Les amis sont ceux qui vous forcent au bonheur. Prenons de bonne résolutions relevons nos manches. Quand les brebis enragent, elles sont pires que les loups. Soyons les brebis les crabes seront les loups… On ne change pas une équipe qui gagne. Il est plus facile de nager quand on vous tient le menton..

Le vent m’emporte vers une terre inconnue Balayant au loin, mes rêves et mes illusions Ainsi, mise à nu Je m’envole pour une nouvelle vie. Je suis tombée tout doucement, toujours plus bas J’étais seul, au fond du gouffre, face à moi-même Pas d’échappatoire, je devais faire ce pas Lire en moi, trouver la réponse à mes problèmes. Plus personne, seul responsable De ma vie, de mes choix, de mes doutes et mes peurs Oh, j’ai mal de cette vérité qui m’accable Au point de préférer goûter à cet ailleurs. Je trouve pourtant la force de continuer Ce voyage vers ma liberté Car la lumière est là dans mes sombres pensées Un peu de courage, il me faut les affronter. Le vent m’emporte vers une terre inconnue Avec de nouveaux rêves et de nouveaux espoirs Ainsi, mise à nu Je m’envole pour de nouveaux horizons. Mais je ne suis pas seul puisque vous ête là. Merci JL

si anne m'etais conté... Par son époux Christophe sur son blog : j'ai décidé ,tres succintement, sinon, cela me prendrait des heures, de vous narrer en quelques lignes ANNE... Que ceux qui nous connaissent, qui connaissent anne, m'excuse pour cette redite..anne a dû dejà vous conter notre vie 'x' fois... Anne et moi nous nous sommes connus 1 été 1985..nous avions 16 ans...et nous nous sommes mariés 2 ans plus tard..Depuis l'age de 16 ans nous nous sommes jamais quittés,avons traversé qq galéres car quand à 17 ans il faut faire face à la vie, a18 ans payer ses factures edf telephone, partie du loyer car mes parents nous aidaient, je pense que déjà, nous n'étions pas épargnés,mais , ce qui comptait pour nous 2 était d'etre ensemble, le reste n'avait pas d'importance..Nous vivions dans un 30m2, puis apres quand notre situation financière nous la permis nous avons acheté notre appartement et notre maison à 500km d'ici..anne se passionnait pour les fleurs et ayant quitté tres tot le cursus scolaire, elle n'avait aucun diplome lui permettant de trouver 1 travail qui lui rapporterait suffisament pour nous nourrir ,nous loger....A l'époque j'etais éléctricien , et anne faisait une formation de fleuriste,en meme temps pour combler nos fin de mois,elle travaillait comme nounou, comme vendeuse,ou comme femme de ménage chez des gens ..et puis , anne sest mise a travailler, son travail a été reconnu ,elle était 1 excellente fleuriste,elle passait des heures a l'atelier pour preparer des compositions pour ses clients , et , c'est ainsi qu'on lui proposa la gérance d'1 magasin..elle faisait notament des livraisons,cetait son bonheur de voir les clients heureux , beaucoup venait aussi au magasin car ils disaient de anne qu'ils aimaient sa fraicheur,son sourire,sa douceur...Au fil du temps quant à moi,j'ai gravi les echelons pour devenir 'ingenieur informaticien'..Tous les 2 nous travaillions très dur mais cela nous plaisait,c'est pourquoi nous avons eu notre fille assez tard,15 ans après notre rencontre,13 ans apres notre mariage,c'est assez tardif, mais anne se plaisait au travail... Je prends du recul et je me dis que anne a été le plus beau cadeau qu'il puisse m'arriver (notre fille aussi biensur), meme si nous avons traversé des moments tres durs, qui n'en aurait pas a 16-18 ans en pleine adolescence quand ses amis s'amusent et n'ont dautres préoccupations que les loisirs-sorties , et etudes, alors que nous ,nous pensions à nous nourir, nous vetir, payer notre loyer,mais ,nous étions heureux par le simple fait d'etre ensemble..Lamartine a dit : un seul être vous manque et tout est dépeuplé'... voila, sans anne je ne suis rien, 1 partie de moi part avec elle..Elle est ma raison d'etre, elle est mon millésime...ma plus belle année..1986,sur cette plage ou nous nous sommes rencontrés...anne a eu raison de se mettre corps et âmes dans son travail car aujourd'hui comme elle me l'a dit, elle ne peut plus exercer ,mais surtout elle a eu cette passion, pour les fleurs,elle y a consacré toute son energie,tout son amour,tant et si bien qu'elle prénomma notre fille 'rose-ann)...Voila c'est anne quand elle aime ,elle ne compte pas, elle déplace des montagnes...j'aspirais à vie meilleure encore, ou nous veillirons elle et moi ensemble,en voyant grandir nos enfants,petits-enfants, mais la maladie est venue nous enlever tous nos espoirs,tous nos reves...Plus tard j'espere que rose comprendra quelle était sa maman,cette femme au grand coeur......

Voici les dernières nouvelles de notre Pixel: Christophe écrit : Bonsoir ! je nai rien à ajouter d'autres ce soir..mais merci à vous tous pour vos témoignages , à votre soutien tout au long de la maladie de anne-pixel..merci,tout va vite en ce moment.merci flop,merci béa!! béa,ne pleure pas ,pense à toi et à ce bébé qui ressent le mal etre ,le chagrin de sa maman, ce n'est pas bon tout ça..mais merci!!! avant de ne pas pouvoir tous d'1 coup vous remercier pour TOUT, je le fait via ce message, car cela va très vite,trop vite...jeacha,merci pour la carte, je propose tant que anne peut articuler encore 2 petites phrases qu'elle vous appelle demain..encore faut il que vous lisiez ce blog..nous essaierons...merci à tous,vous avez été tous formidables et tous vos mots me touchent ,c'est grace a vous, à votre générosité,patiente, que anne a pu avancer..merci encore !! merci pathy!! je me retire doucement,anne profondement endormie depuis longtemps,laissons la,elle l'a bien mérité..MERCI******* MERCI A TOUS***anne A la demande de monique C'est à la demande d'1 personne avec laquelle je corresponds régulierement qui m'a fait part aussi du désir qu'apres le décès de annelise il y ait quelque chose, 1 trace,des écrits sur annelise.qui d'autres que moi peut donc vous faire decouvrir qui était annelise..Au fil de mes écrits vous apprendrez a mieux la connaitre... Pathy à écrit : Merci à JSC de nous etre fait se rencontrer, tousss !!! Pixel est une personne qui aime tout le monde, aide tout le monde, écoute tout le monde ... mais malheureusement, on ne peut rien faire contre cette satanée douleur, hormis les médecins qui évitent au maximum que tu ne souffres, mais est-ce suffisant ... ? N'oubliez pas de dire " JE T'AIME " ce mot si court et si important pour ne pas avoir a dire, j'aurais du lui dire que je l'aimais ................ Pixel à fait l'objet de beaucoup de beaux écrits et témoignages celui de Pathy résume bien.

28.4.06

Une prison de chaire. Des mouvements trop lents,Un manque de grâce évident, Ne sais pas quoi faire, De cette prison de chaire. Un regard qui juge trop vite, trop facilement,On s’approprie ce droit de jugement, Etonnant, non ?, dans notre si civilisé univers, Pour une prison de chaire. Un dégoût certain, Des yeux baissés, humiliée, certes, pas de dédain,Trop cher payé, oui trop cher, A cause de cette prison de chaire. A une période on veut espérer, Et puis, on en vient à accepter, A accepter l’idée de te laisser partir, Pour en finir avec cette prison de chaire. Car évidemment comme on ta atteint ton cerveau avec la radiothérapie tu sembles ne plus souffrir? Mais qu'elle est ta vie a t-elle un sens toi mon petit bonhomme les adultes ont fait le choix pour toi : ils ont dit pour une fin de vie plus confortable... Est ce que ta vie de paralysé est digne d'un BB de maintenant presque 38 mois? Moi j'avoue que je me pose cette question à longueur de journée et lorsque tu es près de moi nous semblons encore si heureux que j'oublie et m'égare dans les rapports que je pouvais avoir avec toi lors de tes 12 mois!!! Est cela ta vie? Quel avenir même a court terme? Je n'ose me projeter à plus de quelques jours à la fois...

Bataille finale Ca devait finir comme ça A être trop cool J'ai fini par me perdre A trop rêver d'un avenir meilleur J'ai oublié que tu n'y croyais pas Peut-être mes efforts ne t'ont pas suffi Ton coeur avait choisi pour allier le mépris Mais c'est la vie Je ne voulais pas pleurer Car tu ne méritais pas mes larmes Je voulais t’ignorer à mon tour et t'oublier Car je ne voulais pas sortir les armes Tant de dédain, tant d'indifférence Au creux de mon coeur Laisse un poème de plus en mon vide intérieur Aujourd'hui tu m'as déclaré la guerre Elle me blesse Mais je dois la faire Tu n'auras pas le dernier mot Je ne te ferai pas de cadeau Comment pouvais tu croires que je t'offrirai une partie du résultat de notre dure labeur? Et même si je dois m'écrouler Quelqu'un prendra soin de mon âme ..

La tendresse La tendresse C'est quelquefois ne plus s'aimer mais être heureux De se trouver à nouveau deux C'est refaire pour quelques instants un monde en bleu Avec le cœur au bord des yeux La tendresse, la tendresse, la tendresse,La tendresse. La tendresse C'est quand on peut se pardonner sans réfléchir Sans un regret sans rien se dire C'est quand on veut se séparer sans se maudire Sans rien casser, sans rien détruire La tendresse, la tendresse, la tendresse,La tendresse. La tendresse C'est un geste, un mot, un sourire quand on oublie Que tous les deux on a grandi C'est quand je veux te dire je t'aime et que j'oublie Qu'un jour ou l'autre l'amour finit La tendresse, la tendresse, la tendresse, La tendresse. La tendresse, la tendresse, la tendresse,La tendresse.{parlé} Allez viens. Daniel Guichard

Je suis un oiseau aux ailes majestueuses qui, dans la pénombre de la nuit naissante, parcourt cette campagne qui sent si bon l’humidité qui se dépose sur chaque centimètre carré de cette terre qui s’endort. Le nez au vent, j’hume avec délice cet instant, j’admire la douceur de la nature assoupie. Je m’enfonce dans le silence épais et opaque de la nuit, attentive à l’écho de mes ailes, l’oreille tendue… Je rêve éveillée, c’est merveilleux, je suis libre de mes mouvements, je m’envole avec le souffle de ma simple volonté de l’esprit. Je me souviens, grâce à cette escapade, du beau de la nature, elle vaut le détour et mérite qu’on la respecte toujours. Me voici rentré, même pas essouffler, la magie du rêve opère… Paisible, je vais me laisser bercer par les étoiles espérant qu’un ange veille sur mon sommeil…

Pixel, Anne-Laure Quelques mots ont été écrit dans "mon blog" les : 16.04 19.04 et 22.04 "les deux petits coquelicots représentent les textes pour Pixel" dans mon blog! Christophe nous annonce le 27.04 : Anne va bientot mourir, et son blog va s'autodétruire........... Le 28 Christophe écrit ce très beau texte : Vole vole petite aile; mA DOUCE, mon hirondelle; Va t'en loin,part sereine; Qu'ici rien ne te retienne; Retient le ciel et l'ether Laisse nous!! laisse la terre; Quite ton manteau de misère; Change d'univers; Vole vole petite fleur; Vole mon ange;ma douleur; Quitte ton cargo et laisse nous!!!!! Va rejoindre l'autre rive; Celle des fleurs et des rives Celles que tu voulais tant; Ta vie d'enfant.... Vole vole mon amour; Puisque le notre est trop lourd; Puisque rien ne te soulage; Vole à ton dernier voyage; Lache tes heures épuisées Deviens souffle,sois colombe; Pour t'envoler; Vole vole petite flamme; Vole mon ange,vole mon ame, Quitte ta peau de misère; Va retrouver la lumière; ET TA MAMIE ADOREE.........

27.4.06

Envol... Chaque nuit je m’envole vers mes copains volants…J’ai parcouru le ciel, à défaut de la terre, J’ai fais de mon coeur un voilier pour épouser les mers, Je me suis baigné parmi les étoiles, chevauché l’arc en ciel, J’ai rêvé d’autres rêves, là où le coeur est océan, J’ai rêvé d’autres rêves, où les couleurs sont éternelles, Je me suis enveloppé de nuages, baigné de lumière, Mon corps s’est envolé, plus haut que le ciel, Mon cerveau s’est envolé, plus loin que mon destin, Maintenant je dors, maintenant le rêve est réel, Maintenant je vis de mes rêves...

Tes profondes douleurs, mes modestes fleurs J’aime être seule dans mon coin A réfléchir à mes lendemains. Dans ma petite bulle je rêve Je souhaite que notre mal s’achève. Métamorphoses cette petite bulle. En une élégante libellule.Une demoiselle, et à tire-d’aile. Envoles-toi, ton mal au sol chancelle. Les souvenirs que je ne sais pas effacer. Reviennent sans cesse me hanter. Mon passé même court me harcèle Jamais je ne trouverai la vie belle. Prends un à un tous ces globules noirs. Dans ton sang d’encre. A la manière de Renoir, impressionnes. Les de rouge, blanc, tulipes et lys bourgeonnes. Chaque heures, chaque soirs. Je broie du noir. Ma vie est un sombre tunnel. Mon seul bonheur est virtuel. Passent les heures, passent les soirs. Dans ce tunnel, et une lueur d’espoir. Etincelle pour toi et toutes ces heures. Tous ces soirs, tu t’aveugles à la vue d'un de tes copains volants. Beaucoup trop souvent Je me mets à pleurer comme l'enfant. Mon seul avenir est de me révolter. Car je ne peux plus supporter de souffrir. Tes larmes, des perles d’amour en gouttes. Enfiles-les, même si cela te coûtes. Portes ce collier de vie autour du cou. Porte-bonheur chasse la mort et ses coups.

LE MEPRIS. L'attitude qui consiste à se montrer complètement indifférent à autrui, à l'ignorer totalement. Ne pas lui parler, ne pas lui répondre quand il adresse la parole, l'éviter et montrer ouvertement qu'on l'évite. Le mépris aveugle celui qui méprise autrui sur ce qu'il est réellement, ses limites liées à sa condition humaine, sur sa responsabilité vis-à-vis de l'autre, sur les conséquences de ses dires et de ses actes dans la construction du vivre-ensemble. C'est se jeter de la poudre aux yeux pour dissimuler des sentiments de haine de méchanceté à l'égard de l'autre, sentiments difficilement acceptables moralement. Le mépriseur se drappe dans son mépris, s'entoure d'un halo de supériorité, pour se dissimuler sa fragilité, son altérité. Confus, en désespérance de l'autre du vivre-ensemble solidaire, il théorise et terrorise. Le mépris rend sourd à l'appel du vivant, il est souvent mépris de soi déguisé en mépris de l'autre, réduction de soi par réduction sauvage de l'autre. Le mépris désensibilise en même temps qu'il déshumanise avec effet boomerang. La honte qu'il fait naître chez autrui renvoie au « mépriseur » une image obscène de lui-même, qu'il n'a de cesse de chasser en ayant recours au stratagème de nouveaux abus, toujours plus d'abus. Il abuse d'autrui au point de se réduire à n'être que cela : ces abus. . . Et bien je dis halte ça suffit... STOP.

Désemparée! Dans les sillons creusé par un lourd passé. Je marche pieds nus dans la terre dure. La vie présente tel un champ fraîchement labouré. L’esprit jamais en paix par le doute qui perdure. J’ai donc mis fin à un rêve « peut être » possible. Je persiste à ressentir que je donnes mais n’ai rien en retour. Passant des jours rares ou mon âme est paisible. De mon mari et mon aîné, j’ai au moins une alliance. Pour les autres mon cœur à toujours été une fragile cible. Dans le champ des trous creusés par de lourdes décisions. Pas une seule graine à éclos. Je reste seule face à mes appréhensions. C’est nos choix que nous porterons courageusement sur le dos. Je ne puis plus avancer. Je suis entouré d’une cage que j’ai moi même construite. Juste pour éviter a nouveau d’être blessée. Abandonnant dehors la chance d’une suite de mépris. Je ferais de mon cœur une pierre. Je me battrais corps et âme pour survivre. Mais plus jamais à personne je me donnerais la possibilité de me blesser, car jamais plus je ne me retirerais pour avoir la Paix... s'il faut affronter affrontons...Et me ferais cette guerrière. Il y a pas longtemps, que j’ai dit adieu à la paix. Et bonjour à la vie vidée de tout sentiment d'effort. Dans ce jeu c’est moi qui maintenant crée les règles et les lois. Ou tout le monde seras méchant. Je ne crois en plus rien. Je me suis sanglée les ailes. Tout devient « mal », évaporé le bien…Le dos vers le vide je me jettes de la passerelle. Vers un destin qui sera…mien et ceux qui m’ont toujours accompagné! C'est vrai que la décision n'a pas été simple, c'était eux sans même leur rendre un véritable service car pour savoir apprécier il faut se donner les moyens d'arriver par soi même et moi je sombrais jusqu'à la fin des mes jours dans un espèce de vertige pourquoi masquer le mépris qu'il m'était réservé... mépris pour mépris au moins autant qu'il soit mérité....

Un avion passe dans le ciel et dans l’eau se reflète. Quelqu'un dit à l’enfant dont les yeux ne brille que pour ces astres. « Toi qui rêves avec des roses dans les mains. Et qui poursuis , docile au hasard des chemins,Tes vains bonheurs et ta véritable souffrance. Dis, entre nous et toi, quelle est la différence ?- Voici, répond l’enfant. Levez la tête un peu ;Voyez-vous cette étoile, au lointain du soir bleu ?- Sans doute !- Fermez l’œil. La voyez-vous, l’étoile ?- Non, certes. » Alors l’enfant pour qui tout se dévoile. Dit en baissant son front doucement soucieux :« Moi, je la vois encore quand j’ai fermé les yeux.» Inspiré d'un texte de : Catulle MENDÈS (1843 - 1909)

"Un homme tomba dans un trou et se fit très mal. Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou. Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché. Un Scientifique calcula la profondeur du trou. Un Journaliste l'interviewa sur ses douleurs. Un Yogi lui dit: Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur. Un Médecin lui lança deux comprimés d'aspirine. Une Infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui. Un Thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou. Une Pratiquante de la pensée positive l'exhorta : Quand on veut, on peut ! Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe. Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d'empirer. Puis un enfant passa, et lui tendit la main... Peut être l'enfant n'est pas toujours sage..d'accord...mais n'oublions pas quelle belle et grande sagesse peuvent venir d'un enfant dans son innocence (ceci une preuve de la survie de l'âme pour moi en plus je me permet de croire a cette réincarnation (qui pour moi est un dilemme depuis toujours ) ma croyance est grande les preuves tangible bien petites même pas du tout avec tout les faits vécus qui m'a été donné d'assister (pourtant le petit enfant m'amène une certaine lumière )N'en déplaise pour certains, il est vrai que selon sa personnalité chacun voit les choses à sa façon !!mais quoi et qui de plus naturel qu'un enfant ??? un enfant nous rend ce qu'on lui donne : amour, tendresse, etc...un enfant est nature il te balance à la tête tout naturellement aussi bien tes qualités que tes défauts !!un enfant qui te tend la main est si naturel, sincère qu'il n'attend rien en retour !!! s'il le fait c'est qu'il en a envie, et qu'il te voit "avoir besoin d'aide" !! rien n'est plus pur qu'un bébé qui vient de naître et qui ne connaît pas encore toutes les méchancetés que peuvent faire les hommes !!!un enfant est nature, doux, sensible, pur, tendre, etc... C’est une période de l'existence qui passe très vite et que le fait de grandir entouré de gens bien souvent malveillants nous transforme en être quelquefois méchant !! Ce qui est bien navrant ! Ce texte nous touche parce que forcément nous nous reconnaissons dans une de ces caricatures d’adulte. Des adultes qui sont dépeints par leur métier ou par leurs croyances. Cet homme qui est tombé dans un trou semble prit au piège. Tous les adultes qui défilent devant lui et pourraient le secourir sont pris dans un piège encore plus redoutable. Ils sont pris au piège de leur métier ou de leur croyance ! La beauté fascinante de l’enfance, c’est cette virginité de la pensée, une pensée en formation qui n’a pas atteint ses limites et poursuit sa marche en avant sans s’attarder sur elle même. Une pensée sans influences, une forme enviable d’intelligence. Mais en cours de route, cette pensée si prometteuse patine. Elle s’enferme dans un système qui peut être un métier, une opinion politique, une croyance. Cette pensée ne découvre plus, elle s’enracine et devient calcul, programme, préjugé... cette pensée est dans une impasse. C’est un passage obligé. Dans une impasse, il est toujours possible de faire demi-tour. Faire demi-tour, c’est repenser chacune de ses croyances, repeser chacun de ses engagements, remettre en cause chacun de ses acquis. C’est apprendre à de nouveau penser par soi-même, ré-inventer ce que sont pour nous l’amour, l’amitiè, la vie en société, le rapport au travail, au pouvoir, à la possession... Dans une société qui nous assène que reculer c’est régresser, ce demi-tour n’est pas facile. Pourtant la chenille régresse avant de devenir papillon. De même, l’adulte doit régresser pour libérer sa pensée et devenir conscient. N’oublions pas que les enfants suivent les exemples mieux qu’ils n’écoutent les conseils. Roy L. Smith Les adultes semblent avoir un peu oublié ce bon sens primordial...

26.4.06

Tu leur diras "ma fille", que sans amour on n'existe pas, quand on ne serre que le néant dans ses bras, il n'est nul abri où aller se réfugier, alors il est bien difficile d'exister. Tu leur diras que la transparence fait plus mal que l'indifférence et l'absence totale.Tu leur diras que jamais ne sert la haine. Tu leur diras que le pouvoir n'est rien quand on n'a plus d'espoir et que si l'on construit son avenir, dans le mépris, personne ne pourra partir vers son Eden tant recherché et cette quête si vaine à s'y blesser.Tu diras qu'il faut faire renaître le sens du respect et de la tendresse. Tu leur diras ma détresse, mes yeux pleins de chagrin qui ne pleureront pas malgré ce que disent mes mains, toutes ces larmes rentrées qui me détruisent à force de rêver d'avenir seulement plus respectueux, on s'épuise.Tu leur diras que loin d'ici, je m'en suis allez tu te souviendras …Tu leur diras... non, ne leur dis rien... et cueille comme eux l'oubli... Puisqu'il semble que la famille n'ai rien comparé aux amis c'est vrai que sa famille n'est pas choisit alors que les amis le sont mais alors pourquoi espérer accepter les ressources de ceux que vous n'avez de cesse d'ignorer? Ne vous étonnez pas si un moment le fil fini pas casser...

Toi...L'étoile de ma vie Telle une étoile filante tu as traversé ma vie. Mais contrairement à elle, tu passes au ralentit. Car c'est ce que tu es pour moi, une étoile. Brillant de mille éclats, qui scintille, se dévoile. Par cette douceur angevine qui émane de toi. Tu éclaires, illumines le chemin devant moi. J'ai finalement appris à te faire confiance. T’aidant a détruire les murs construit par ce cancer. A briser les chaînes qui paralysait ton petit corps. Chaque fois que tu pars, même si c'est pour revenir. Une partie de moi s'en va, je ne peux que souffrir...Une douleur m’engourdit m'envahit d'un seul coup. Je regarde et j'observe le néant dans mes bras. Lâcher qui ? Lâcher quoi ? Je ne possède plus rien. J'étanchais ma soif par ta présence à mes côtés. C'était avec tes mots que je souhaitai m'abreuver. Tes baisers et tes courtes phrases étaient mes seules nourritures. Ton absence est pour moi une terrible torture. Je vais, je viens, perdue telle une anorexique. Attendant désespérément pour breuvage un mot rien qu'un ce serait déjà magique. Mon coeur crois moi sera toujours près de toi. Même dans la mort je te serais fidèle, mon bébé d'amour. Te connaître a été pour moi comme un second baptême. Sois en sur, ne doute pas que je t'aime.

Laissez rêver l'enfant qui dort Aux fumées bleues des châteaux forts Laissez-lui démonter le ciel Dehors c'est toujours pareil Le coin des rues comme des frontières Et toujours penser à se taire La ville encerclée sous le gel Depuis c'est toujours pareil Le temps malmème Ces hommes qui traînent Le poids de leur corps Leus phrases vides Leurs larmes sèches Leurs années d'efforts Les rues immenses Où le givre s'avance Et la patrouille dehors C'est à peine si les pavés résonnent Sous le pas lourd des moitiés d'homme Les mains fermées sur leur colère Les yeux comme privés de lumière Peut-être un jour si Dieu s'en mêle La pluie remontera au ciel Vers nos immobiles remords Mais c'est toujours pareil dehors Le temps malmène Ces hommes qui traînent Le poids de leur corps Leurs phrases vides Leurs larmes sèches Leurs années d'efforts Les rues immenses Où le givre s'avance Et la patrouille dehors Et s'il veut vivre ici longtemps Surtout laissez rêver l'enfant... Paroles: Francis Cabrel